13 avril 2019

Associé à une grande variété de films et de cinéastes dont il est pour certains indissociable, Philippe Sarde va et repart d’un cinéma à l’autre, de Lautner à Téchiné et de Romy Schneider à Bernard Menez. Dans une filmographie alternant la comédie populaire et le drame intimiste, où le chef-d’œuvre côtoie le nanar le plus ringard, il a réussi l’exploit de signer à chaque fois des compositions au moins dignes d’intérêt, sinon remarquables voire exceptionnelles.



Comme pour John Barry et Ennio Morricone, la tâche de faire un « top 15 Philippe Sarde » s’est révélée difficile. Décortiquer une discographie aussi riche tout en essayant, lorsque c’est possible, de voir ou revoir les films sur lesquels le compositeur a travaillé, c’est trier l’intriable, faire des choix opposant la raison aux sentiments, et le faire avec les regrets habituels de ce genre d’exercice. J’aurais aimé insérer par exemple du Laurent Heynemann, pas forcément dans le top mais au moins dans les mentions, notamment Il faut tuer Birgitt Haas ou Faux et usage de faux, ou encore Noyade interdite de Granier-Deferre. Hélas les copies de ces films sont de mauvaise qualité ou leurs bandes originales simplement inexistantes dans le commerce.
 
 
Maintes fois retardée et reportée, cette vidéo mi-top 15 mi-fiction est l’équivalent de plus d’une quarantaine de petits montages successifs, et de 3 mois de boulot. Vous connaissez peut-être déjà le principe : un top 15 + 15 mentions indispensables avant la révélation finale, le tout entremêlé d’appoggiatures sous forme d’interludes fictifs où, cette fois, la caméra sort davantage de l’appartement pour suivre les déambulations de l’ensorcelante Joëlle Berckmans
Bon visionnage et bonne écoute !

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