Il y a 20 ans…
Il
y a 20 ans, j’allais finalement encore peu au cinéma et regardais surtout des
vieux films. J’étais surtout devenu un fan de Brian De Palma et j’avais décidé
de créer un site consacré au réalisateur sur le tout-neuf Internet (j’ignorais
encore où cela me mènerait). Revenons donc en…
1999

Il
y a 20 ans... Matrix (The Matrix), Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre),
Dans la peau de John Malkovich (Being
John Malkovich), Toy Story 2, La Neuvième porte (The Ninth Gate), Fight
Club, Coup de foudre à Notting Hill (Notting
Hill), Wild Wild West, le James Bond Le monde ne
suffit pas (The World Is Not Enough), le second volet de la saga parodique Austin Powers, L’Espion qui m’a tirée (Austin Powers: The Spy Who Shagged Me),
ou Eyes Wide Shut sortaient au
cinéma (ou allaient sortir, puisque nous sommes en janvier).
En
France, Astérix et Obélix contre César
de Claude Zidi cassait la baraque au box-office, totalisant 8 944 457
entrées, tandis que la critique US s’enflammait avec American Beauty (Oscar du Meilleur Film
en 2000, année où il sortira chez nous).
Il
y a 20 ans, on s’était mis à croire à un avenir brillant pour Lana et Lilly Wachowski, qui s’appelaient encore Larry et Andy, car Matrix (The Matrix) devint l’immense phénomène planétaire que nous savons, créant la mode à
venir, et révolutionnant la science-fiction en innovant dans le domaine des effets
spéciaux.


En mars, Érick Zonca remportait le César du meilleur film pour La Vie rêvée des anges, Patrice Chéreau recevait celui du meilleur réalisateur pour Ceux qui m’aiment prendront le train (1998), et en mai, les frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne recevaient la Palme d’or pour Rosetta.
Il y a 20 ans, Pierce Brosnan était peut-être excellent dans la peau de l’agent 007, mais les films devenaient de pire en pire, notamment le sans intérêt The World Is Not Enough.


Il
y a 20 ans, Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (Star Wars: Episode I –
The Phantom Menace) créait une perturbation dans la Force, Jar Jar Binks
faisait pleurer les amateurs de la saga originale, et en dépit de mauvaises
critiques et de l’immense déception des fans, le film de George Lucas devenait
numéro un au box-office US et battait des records de revenus.
À la
fin de l’année, nous avions pu découvrir le phénomène des lycéens (du moins
pour les amateurs d’humour potache) American Pie, qui allait connaître aussi un
succès sur le marché de la vidéo. Et puis nous avions pu assister à un tout
aussi dispensable affrontement entre Arnold Schwarzenegger, alors au creux de
la vague, et le Diable personnifié par Gabriel Byrne dans La Fin des temps (End
of Days), jouant, tel que le montrait l’affiche, sur l’inversion du nombre 999
de 1999, ce qui donne 666, évidemment.

Il
y a 20 ans, plusieurs acteurs démarraient tout juste leur carrière
cinématographique : Amy Adams avait
son premier rôle au cinéma dans Drop Dead
Gorgeous, Hugh Jackman dans Paperback Hero, James Franco dans Never Been Kissed, Zooey Deschanel dans Mumford, Dakota Johnson dans Crazy in Alabama, Simon Pegg dans Tube Tales, ou encore Idris Elba dans la
comédie française Belle maman, où
nous pouvions voir danser en calbut celui qui serait des années plus tard pressenti pour jouer
James Bond, dans les bras de Catherine Deneuve, aux côtés de Line Renaud et Vincent
Lindon. Eh oui.

Et enfin, il y a 20 ans disparaissait Stanley Kubrick (le 7 mars). De tout ce que je viens d’évoquer, son dernier film sorti la même année, Eyes Wide Shut, et le décès de son cinéaste représentent mes gros chocs cinématographiques de cette année 1999…

car Matrix (The Matrix)
RépondreSupprimerla plupart des films sont la meilleure note du public et ils veulent reconsidérer une fois de plus avec les nouveautés https://streamingcomplet.video/ de 2020.
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