7 janvier 2019

Il y a 20 ans…

Il y a 20 ans, j’allais finalement encore peu au cinéma et regardais surtout des vieux films. J’étais surtout devenu un fan de Brian De Palma et j’avais décidé de créer un site consacré au réalisateur sur le tout-neuf Internet (j’ignorais encore où cela me mènerait). Revenons donc en…

1999

 
Il y a 20 ans... Matrix (The Matrix), Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre), Dans la peau de John Malkovich (Being John Malkovich), Toy Story 2, La Neuvième porte (The Ninth Gate), Fight Club, Coup de foudre à Notting Hill (Notting Hill), Wild Wild West, le James Bond Le monde ne suffit pas (The World Is Not Enough), le second volet de la saga parodique Austin Powers, LEspion qui ma tirée (Austin Powers: The Spy Who Shagged Me), ou Eyes Wide Shut sortaient au cinéma (ou allaient sortir, puisque nous sommes en janvier).

En France, Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi cassait la baraque au box-office, totalisant 8 944 457 entrées, tandis que la critique US senflammait avec American Beauty (Oscar du Meilleur Film en 2000, année où il sortira chez nous).

Il y a 20 ans, on sétait mis à croire à un avenir brillant pour Lana et Lilly Wachowski, qui sappelaient encore Larry et Andy, car Matrix (The Matrix) devint limmense phénomène planétaire que nous savons, créant la mode à venir, et révolutionnant la science-fiction en innovant dans le domaine des effets spéciaux.

 
 
Le Projet Blair Witch devenait l’un des films les plus rentables de l’Histoire, lançant la mode des films "found footage" à moindre coût tout en inventant une nouvelle approche du marketing avec Internet.

En mars, Érick Zonca remportait le César du meilleur film pour La Vie rêvée des anges, Patrice Chéreau recevait celui du meilleur réalisateur pour Ceux qui maiment prendront le train (1998), et en mai, les frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne recevaient la Palme dor pour Rosetta.

Il y a 20 ans, Pierce Brosnan était peut-être excellent dans la peau de lagent 007, mais les films devenaient de pire en pire, notamment le sans intérêt The World Is Not Enough
 

Il y a 20 ans, Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (Star Wars: Episode I – The Phantom Menace) créait une perturbation dans la Force, Jar Jar Binks faisait pleurer les amateurs de la saga originale, et en dépit de mauvaises critiques et de l’immense déception des fans, le film de George Lucas devenait numéro un au box-office US et battait des records de revenus.
 
À la fin de l’année, nous avions pu découvrir le phénomène des lycéens (du moins pour les amateurs d’humour potache) American Pie, qui allait connaître aussi un succès sur le marché de la vidéo. Et puis nous avions pu assister à un tout aussi dispensable affrontement entre Arnold Schwarzenegger, alors au creux de la vague, et le Diable personnifié par Gabriel Byrne dans La Fin des temps (End of Days), jouant, tel que le montrait l’affiche, sur l’inversion du nombre 999 de 1999, ce qui donne 666, évidemment.
 

Il y a 20 ans, plusieurs acteurs démarraient tout juste leur carrière cinématographique : Amy Adams avait son premier rôle au cinéma dans Drop Dead Gorgeous, Hugh Jackman dans Paperback Hero, James Franco dans Never Been Kissed, Zooey Deschanel dans Mumford, Dakota Johnson dans Crazy in Alabama, Simon Pegg dans Tube Tales, ou encore Idris Elba dans la comédie française Belle maman, où nous pouvions voir danser en calbut celui qui serait des années plus tard pressenti pour jouer James Bond, dans les bras de Catherine Deneuve, aux côtés de Line Renaud et Vincent Lindon. Eh oui.


Et enfin, il y a 20 ans disparaissait Stanley Kubrick (le 7 mars). De tout ce que je viens d’évoquer, son dernier film sorti la même année, Eyes Wide Shut, et le décès de son cinéaste représentent mes gros chocs cinématographiques de cette année 1999…

2 commentaires:

  1. la plupart des films sont la meilleure note du public et ils veulent reconsidérer une fois de plus avec les nouveautés https://streamingcomplet.video/ de 2020.

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