Associé
à une grande variété de films et de cinéastes dont il est pour certains
indissociable, Philippe Sarde va et
repart d’un cinéma à l’autre, de Lautner à Téchiné et de Romy Schneider à
Bernard Menez. Dans une filmographie alternant la comédie populaire et le drame
intimiste, où le chef-d’œuvre côtoie le nanar le plus ringard, il a réussi l’exploit
de signer à chaque fois des compositions au moins dignes d’intérêt, sinon
remarquables voire exceptionnelles.
Comme
pour John Barry et Ennio Morricone, la tâche de faire un « top 15 Philippe Sarde » s’est
révélée difficile. Décortiquer une discographie aussi riche tout en essayant,
lorsque c’est possible, de voir ou revoir les films sur lesquels le compositeur
a travaillé, c’est trier l’intriable,
faire des choix opposant la raison aux sentiments, et le faire avec les regrets
habituels de ce genre d’exercice. J’aurais aimé insérer par exemple du Laurent
Heynemann, pas forcément dans le top mais au moins dans les mentions, notamment
Il faut tuer Birgitt Haas ou Faux et usage de faux, ou encore Noyade interdite de Granier-Deferre.
Hélas les copies de ces films sont de mauvaise qualité ou leurs bandes
originales simplement inexistantes dans le commerce.

Maintes
fois retardée et reportée, cette vidéo mi-top 15 mi-fiction est l’équivalent de plus d’une
quarantaine de petits montages successifs, et de 3 mois de boulot. Vous connaissez
peut-être déjà le principe : un top
15 + 15 mentions indispensables
avant la révélation finale, le tout
entremêlé d’appoggiatures sous forme d’interludes fictifs où, cette fois, la
caméra sort davantage de l’appartement pour suivre les déambulations de l’ensorcelante
Joëlle Berckmans.
Bon visionnage et bonne écoute !
Bon visionnage et bonne écoute !
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